Le TJM, c’est quoi ?
Le TJM (Taux Journalier Moyen) en freelance est un indice qui indiquera à votre client la valeur d’une journée de travail basé sur un montant que vous aurez fixé. En gros, votre tarif journalier est toujours évoqué en HT (hors taxes, sauf pour les auto-entrepreneurs 🤪) néanmoins précisez-le toujours (au cas où) !
Calculer son TJM n’est pas bien compliqué en soi, aujourd’hui nous trouvons même des outils en ligne qui s’en chargent directement. Mais encore faut-il savoir ce que les clients sont prêts à vous payer et à quel prix vous évaluez votre service.
Pour ça, nous vous avons préparé quelques points à prendre en compte pour calculer votre TJM. 👇
Comme vous vous en doutez, dans le monde du freelancing comme dans celui du CDI, tous les métiers et secteurs ne sont pas rémunérés de la même manière.
Pour vous donner un exemple plus concret : le TJM pour un développeur front-end JavaScript peut tourner autour des 400€, contre 600 pour un développeur mobile.
Une des premières choses à faire est de se renseigner sur les prix du marché. Cela peut se faire de différentes manières :
Ce benchmark vous permettra non seulement de vous faire une idée des prix du marché, et également du prix que pratiquent vos pairs.
Surtout, soyez précis pour ne pas avoir de mauvaise surprise, sur un TJM trop bas ou trop haut. C’est-à-dire : si vous réalisez par exemple des designs de logo et du branding. Assurez vous que les designers avec qui vous vous comparez ont des critères similaires aux vôtres, en terme de domaine, d’expérience et de location.
Vous êtes désormais armé d’un benchmark plein d’informations, il ne vous reste plus qu’à adapter les informations récoltées à votre situation.
Avez-vous travaillé dans un grand groupe où l’organisation et les processus sont structurés ? Dans une startup où la rapidité est de mise ?
Toucher à des sujets sensibles, apporter des améliorations à une boite ou travailler en équipe ? En plus de vos différentes expériences, mettez en valeur les compétences qui ont eu un impact pour vos clients et qui peuvent être avantageuses pour un prochain. Celles-ci appuieront votre crédibilité. Comme on dit, mieux vaut la qualité à la quantité !
De manière générale, plus vos compétences sont demandées, plus elles sont susceptibles d’être monétisées. Il peut notamment vous être profitable de considérer vos formations et certifications lors du calcul de votre TJM.
De la même manière, demandez vous “mes compétences sont-elles encore recherchées ?” et si ce n’est pas le cas, c’est peut-être le moment d’évoluer sur de nouvelles compétences…
L’erreur de débutant quand on sort du CDI, c’est de calculer son salaire de freelance en se basant sur son ancien salaire.
Seulement le fonctionnement n’est plus le même, vous allez calculer votre TJM pour un chiffre d’affaires annuel. Précisément parce qu’en tant que freelance, vous êtes à votre compte. Ce qui implique de devoir payer des charges. Voici une liste non exhaustive des choses à laquelle vous devriez penser lors du calcul de votre TJM :
Chez certains clients, vous serez amenés à vous déplacer. Si certains clients sont prêts à financer déplacements et logements, d’autres ne seront pas disposés à le faire. Il vous reviendra donc de payer pour vos trajets en train ou voiture.
Peut-être avez-vous besoin d’une tablette graphique, de la suite Adobe ou encore de louer des locaux (si vous travaillez de chez vous, prenez en compte le loyer, le gaz, l’eau…).
Prenez en compte que l’achat de matériel, en tant que Freelancer, comme pour une entreprise, est soustrait à la TVA (dans le cas où vous seriez auto-entrepreneur ou avez créé une micro-entreprise).
Sur un mois de travail en temps plein, vous travaillerez en moyenne 150h. Si un CDI est payé sur base de 52 semaines, ce n’est pas votre cas. Vous n’êtes payé que sur le temps passé en mission. Il est donc nécessaire d’anticiper vos congés payés et arrêts maladie.
Espacement entre les missions
Quand on est freelance, on reçoit son salaire 1 mois après la fin de la mission. Donc, soyez vigilant concernant votre budget. Trouver votre prochain client peut aussi prendre du temps. Pendant certaines périodes, il est beaucoup plus compliqué de trouver des missions, notamment pendant les vacances d’été, ou à l’approche des fêtes de Noël. Assurez vous lors du calcul de votre TJM que ces périodes soient prises en compte.
Travail non facturable
Plusieurs de vos actions ne sont pas facturables à votre client, il doit donc être pris en compte dans le calcul de votre salaire de freelance. Par exemple, vous devrez sûrement communiquer sur les réseaux à propos de vos services, prospecter pour trouver vos prochaines missions, vous former, mettre à jour votre site/portefolio si vous en avez et autres activités plus ou moins chronophages… En dehors de votre temps de travail.
Santé - mutuelle
Pour profiter d’une aide supplémentaire en complément de l’assurance maladie, il est important d’avoir une bonne mutuelle santé en tant que freelance. Contrairement à l’assurance maladie, la mutuelle se cotise proportionnellement à votre revenu. En CDI, elle est proposée par l’employeur. Dans notre cas, en tant que freelance nous allons devoir le prendre en charge nous-mêmes.
Il va falloir commencer par se demander quels sont nos besoins.
Ensuite, le plus simple c’est de chercher l’offre qui correspond le plus à vos besoins !
Évidemment, nous l’attendions tous : votre salaire. Vous le savez déjà si vous avez de l’expérience, vous le découvrez peut-être si vous vouliez vous informer. Un TJM de 600 ne veut pas dire que vous toucherez l’entièreté à titre personnel.
Donc qu’avons-nous à prendre en compte pour un salaire ? Cela varie pour tout le monde, mais nous pouvons penser aux classiques : Impôts, charges (Loyer, téléphonies, eau, électricité, gaz…), épargne, projets, assurances, banque, et autre…
En bref, les classiques que nous connaissons tous.
Vous pouvez faire appel à un comptable qui pourra vous apporter une aide dans la gestion et l’optimisation de votre entreprise.
Nous avons pris l’exemple d’un Freelancer en France, si vous êtes Belges, Suisse ou autre, nous vous conseillons fortement de vérifier les règles applicables dans votre pays.
Pour le petit plus ! On ne peut pas parler de TJM sans clin d’œil au THM. Quelle différence en TJM et THM (taux horaire moyen) ? Connaitre son THM est toujours intéressant si votre mission est courte et ne vous prend que quelques heures par jour.
Attention ! Ce n’est pas pour autant qu’il faut prendre votre TJM au compte goute et le diviser par les heures que vous réalisez ! Comme on a pu le voir dans le temps non facturable, vous allez passer un moment à vous renseigner sur votre client en dehors des heures de travail. Il est tout à fait commun d’augmenter son prix en mission courte ! Vous pouvez aussi facturer la demi-journée pour gagner en confort et éviter d’avoir des micro tâches qui ne permettent pas d’apporter toute la valeur ajouté à une mission .
N’oubliez pas qu’avec Fair4B, vous pouvez parrainer un proche, ou apporter une mission pour recevoir un pourcentage ! Plus sur notre modèle économique ici !