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Tendances
25/8/21
Pendant la crise, l’accélération de la transformation numérique
La digitalisation ne faisait pas l'unanimité en entreprise. Mais à l'heure du télétravail "forcé", la transition numérique est devenu un passage obligatoire.
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La transformation numérique a été, lors du premier confinement, un enjeu majeur pour les entreprises du monde entier. Pour certaines d’entre elles, avant cette crise sanitaire, cette avancée vers le digital ne faisait pas l’unanimité. Mais à l’heure du télétravail « forcé », la transition numérique devient alors un passage obligatoire. Le monde du travail a profondément été touché mais ces changements pourraient être bénéfiques.

Des réticences…

En 2019, de nombreuses enquêtes révèlent que des dirigeants d’entreprises françaises n’étaient pas convaincus par la transformation digitale et ne voyaient pas l’impact sur leur objectif commercial. Et pourtant, dans un monde hyperconnecté, l’enjeu est de taille. Le confinement arrivé, une majorité de ces entreprises ont dû se réinventer et passer le cap de la numérisation tant bien que mal.

Mais d’où viennent ces réticences ? La réponse est simple : le manque de moyen ! Les nombreuses entreprises non convaincues sont en grande partie des PME et TPE. Elles manquent donc de budget pour une transformation numérique, et pour autant ce sont les principaux acteurs de cette avancée. Ces méfiances, nous les retrouvons aussi du côté des salariés, qui, de leur côté ont peur pour leur « place ». En effet, une transformation numérique se définit par une remise en cause d’une organisation et/ou de méthodes employées. Ce sont alors des millions d’emplois dans le monde qui sont menacés.

Un changement qui apporte du positif…

La transformation numérique d’une entreprise est un changement qui n’est pas une solution de secours en pleine crise sanitaire mais bien un investissement sur le long terme. En effet, l’intégration de la transformation numérique, c’est repenser globalement la stratégie de l’entreprise afin d’être le plus concurrentiel possible.

Cette digitalisation n’a pas bonne réputation et est vue comme un destructeur d’emplois. Des millions d’emplois menacés mais à la fois une création d’emploi dans le secteur du numérique qui s’accélère. Les postes visant à disparaître seront sans surprise des emplois automatisables. Les métiers dans les secteurs des transports, de la vente, de la manutention ou encore de l’administratif seront fortement impactés par cette automatisation et majoritairement remplacés par des outils propulsés par une IA.
Cette quête d’automatisation va demander aux collaborateurs d’explorer de nouvelles compétences. En effet, de nombreuses études montrent que le nombre de salariés dans les entreprises ne changera pas mais que leur poste est voué à grandement évoluer. Un investissement dans la formation du personnel sera donc une résultante non négligeable de cette transformation, afin que ce dernier acquière les compétences requises pour embrasser cette digitalisation.

Au cœur de tout ça : les startups

Avant d’être des modèles innovants pour les entreprises plus « traditionnelles », les startups sont aussi et surtout de véritables acteurs pour les accompagner dans cette transformation.

Elles ont pu accompagner les restaurants lors de leur réouverture, en leur proposant des solutions digitales pour leurs menus ou encore pour la mise en place du click and collect. De nouvelles solutions qui ont connu un fort succès puisque selon une étude de D-Vine, 80% des restaurateurs souhaitent continuer ce nouveau système de menu.
Lors de la fermeture des commerces dits non essentiels, la startup Mirakl (nouvelle licorne française) a aussi pu se démarquer. En effet, elle propose à des PME françaises qui rencontrent des difficultés à vendre sur leur propre site, une place sur ses marketplaces.
Autre startup révélatrice de la transformation numérique : Swile. La startup Swile propose une solution dématérialisée de titres-restaurant et a su s’imposer dans ce marché fermé représentant 7 milliards d’euros. La preuve en est, elle a su conquérir de nombreuses PME mais aussi son plus gros client : Carrefour ! Son objectif à présent : éditer 1 milliard d’euros en titres de restaurant d’ici la fin d’année 2021.